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  1. Légat, (nom masculin)
    • Dans l'antiquité : Gouverneur de province, sous l'empire romain.
    • Religion catholique : Ambassadeur du Saint-Siège (Synonyme de "nonce")
  2. Camerlingue, (nom masculin)
    Cardinal de la cour pontificale qui administre la justice et le trésor, préside la chambre apostolique et gouverne quand le Saint-Siège est vacant
  3. Abbaye, (nom féminin)
    Couvent, monastère dirigé par un Abbé ou une Abbesse. Bâtiments de ce monastère.
  4. Abraxas
    Nom donné au Dieu suprême par Basilide, un théoricien à succès de la Gnose en Alexandrie. (Le nom Abraxas est à l'origine de notre "Abracadabra")
  5. Arianisme
    Hérésie (par rapport au Concile de Nicée) : Le Fils n'est pas consubstantiel au Père. Il lui est subordonné, créé par le Père.
  6. Attribut des saints : Abbé bénédictin avec une biche.
    Saint Gilles
  7. Béatification
    • Abréviations : Bienheureux : Bx. Bienheureuse : Bse. Définition : Une béatification est la déclaration, par décret pontifical, qu'une personne de foi chrétienne a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire, ou même héroïque. La vénération publique de celui ou celle qui est alors appelé bienheureux(se) est par la suite autorisée, localement ou universellement.
    • Procédure : Une béatification n'aboutit qu'après une longue procédure (ou 'procès') préparatoire, mise en route par l'évêque du lieu où est décédé le candidat, et soutenue par une dévotion populaire, avec appel de témoins - favorables ou contraires - et examination des écrits. Le tout doit être confirmé par un miracle obtenu par l'intercession céleste de la personne concernée. Selon l'article 9a des Normes pour la cause des saints (Novæ leges pro causis sanctorum), promulguées le 7 février 1983, les évêques doivent attendre cinq ans après la mort de la personne concernée avant d'introduire sa cause, afin que l'émotion n'entre pas en ligne de compte. La plupart des théologiens ne considèrent pas la béatification comme une déclaration infaillible de la part du pape, contrairement à la canonisation.
    • Promulgation : La déclaration de béatification se fait lors d'une cérémonie eucharistique solennelle, après la lecture du texte d'Évangile. Aucun rite liturgique particulier n'y est attaché.
    • But et intention : Béatification et canonisation ont pour but, de la part de l'Église catholique, de proposer au peuple chrétien des exemples de vies éminemment chrétiennes. Vénération et prières sont proposés ou autorisés, localement s'il s'agit d'une béatification (ou même universellement - dans certains cas - s'il en est décidé ainsi). Le culte se traduit par l'attribution d'un jour de commémoration au calendrier liturgique, autant que possible celui de la mort terrestre (ou "naissance au Ciel", selon l'expression classique du martyrologe) de l'intéressé. Pour les catholiques, ce culte de "dulie" n'est pas à confondre avec la commémoration des défunts. Ce n'est pas non plus un 'culte des morts'. Les bienheureux et les saints participent à la 'Vie Éternelle'. Dans la foi, une communion spirituelle et mystique s'établit avec eux; c'est la 'communion des saints'. Cette croyance fait partie du credo chrétien. Voir aussi le Code de droit canonique de 1983, canons 1186-1187 et suivants. En principe (et sauf indult du Saint-Siège, cf. commentaires du canon 1218) un bienheureux ne peut pas être choisi comme patron titulaire pour la dédicace d'une église, ce 'privilège' étant réservé aux saints dûment canonisés.
  8. Chasuble, (nom féminin)
    La chasuble est un vêtement sacerdotal à deux pans et sans manche avec une ouverture pour la tête, que le prêtre revêt par dessus l'aube et l'étole pour célébrer la messe, et pour d'autres actions liturgiques quand elles précèdent ou suivent immédiatement la messe.
  9. Curule, adjectif ou "Siège curule"
    Le siège Curule (sella curulis, du latin currus, "chariot") est un symbole du pouvoir en Rome antique, sur lequel pouvaient s'asseoir les magistrats et promagistrats romains possédant l'imperium, ce qui inclut les consuls, les dictateurs, les maîtres de cavalerie, préteurs, édiles curules.

    Le flamine de Jupiter (flamen dialis) avait aussi droit de s'y tenir.

    • Si Jules César a été autorisé à s'asseoir sur un siège curule fait d'or, il était traditionnellement fait d'ivoire, avec les pieds incurvés formant un X large sans dossier ni accotoirs. Le siège pouvait être plié et transporté.
    • Cette chaise date de la rome antique. Selon Tite-Live, la chaise curule provenait d'Étrurie, et selon lui, Tarquin l'Ancien, roi de Rome d'origine étrusque, en aurait introduit l'usage à Vétulonia.
    • Origine :
    • La forme de cette chaise a été reprise par le style Directoire au début du XIXe siècle. C'est également la forme du siège Saramaca que l'on trouve en Guyane.
  10. Dalmatique, (nom féminin)
    • anciennt Riche tunique à manches amples et courtes des empereurs romains.
    • relig. Chasuble réservée aux diacres.
    • Vêtement liturgique du diacre, sorte de tunique courte avec manches. Elle se porte sur l'aube de la même façon que la chasuble.
  11. Docétisme
    • Rejet de l'humaníté de Jésus.
    • (antagoniste : Adoptianisme.)
    • Certains théologiens que l'on nomme docètes (le grec dokeîn veut dire « sembler, paraître, ... refusent purement et simplement l'idée d'incarnation, non pas parce que Jésus ne serait qu'un homme, mais, à l'inverse, parce qu'il ne peut être que Dieu ! Pour eux, Jésus est exclusivement divin et n'a fait que prendre L'apparence d'un humain. Tout n'était qu'illusion dans la vie de Jésus : en aucun cas le Verbe n'a pu se faire chair.
  12. Adoptianisme
    Doctrine selon laquelle le Christ serait le fils adoptif du Père (et ne serait donc qu'un humain, élu certes mais sans être Dieu). Fait partie des hérésies. Antagoniste du docétisme.
  13. Dulie, (nom féminin)
    Respect et honneur que l'on rend aux anges, aux saints... On parle de culte de dulie. Rendu à la Vierge Marie, ce culte prend le nom d'hyperdulie.
  14. Hyperdulie, (nom féminin)
    relig. Culte rendu à la Vierge Marie, supérieur au culte de dulie, rendu aux saints.
  15. Déploration, (nom féminin)
    • Synonyme de pieta.
    • La Pietà, ou Vierge de Pitié, est un thème artistique de l'iconographie de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa (expression latine), mère pleurant son enfant qu'elle tient sur ses genoux, en l'occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection, précédant son Ascension.
  16. Pietà, (nom féminin)
    • Synonyme de déploration.
    • La Pietà, ou Vierge de Pitié, est un thème artistique de l'iconographie de la peinture chrétienne représentant la Vierge Marie en Mater dolorosa (expression latine), mère pleurant son enfant qu'elle tient sur ses genoux, en l'occurrence Christ descendu mort de la Croix avant sa mise au tombeau, événement placé avant sa Résurrection, précédant son Ascension.
  17. Transverbération, (nom féminin)
    La transverbération est un phénomène mystique rare relevant de la tradition catholique du christianisme. Ce terme désigne le transpercement spirituel du cœur par un trait enflammé.

    Il s'agit d'une blessure physique provoquée par une cause immatérielle. La personne qui en est l'objet (ou 'la victime'), voit un personnage (soit Jésus-Christ, soit l'Esprit Saint) armé d'une lance flamboyante lui percer le flanc, comme le cœur de Jésus fut percé alors qu'il agonisait sur la croix. Le cœur est touché et saigne de manière ininterrompue, plus particulièrement à certaines dates particulières, telle le vendredi saint. Il s'agit du prélude à l'union du "Verbe" et d'une âme, sous forme de noces ou mariage mystique.
  18. Sainte Thérèse d'Avila
    • Carmélite et mystique espagnole : (XVIe siècle, 1515- 1582). Elle réforma l'ordre du Carmel avec saint Jean de la Croix et fonda plusieurs couvents réformés. Figure emblématique du mysticisme espagnol, canonisée en 1622, elle fut la première femme proclamée docteur de l'Église (1970).
    • Oeuvres : Chemin de la perfection. Les Demeures ou Ie Château intérieur.
  19. Mektoub (mot arabe)
    Signifie "Destin". Pour l'Islam représente la volonté de Dieu.
  20. Ursulines, (nom féminin)
    Nom porté par des religieuses (moniales ou sœurs) relevant de plusieurs congrégations féminines se réclamant du patronage de sainte Ursule et se vouant généralement à la contemplation et à l'enseignement. (La plus importante est le groupe des Ursulines de l'Union romaine, ou ordre de Sainte-Ursule, fondé en 1535, à Brescia, par sainte Angèle Merici.)
  21. Le Liber Pontificalis
    C'est le "Livre des papes". Il est un catalogue chronologique de tous les papes et évêques de Rome, compilé à Rome dans des milieux proches de la curie à partir du Ve siècle. C'est une source de l’histoire du haut Moyen Âge; ses données doivent être reçues avec prudence, surtout pour la période antérieure à sa première rédaction qui reflète surtout l'état des connaissances de ceux qui l'ont écrit.

    Il se présente comme une suite de notices biographiques des différents papes, dans l’ordre chronologique, des origines jusqu’à la fin du IXe siècle. Pour chaque pape on trouve le nombre de ses années d’épiscopat, son origine géographique, le nom de son père, les empereurs qui ont régné pendant son épiscopat, les constructions qu’il a ordonnées (surtout les églises de Rome), les ordinations qu’il a prononcées, ses décisions majeures, le lieu de sa sépulture, la durée de la vacance du siège apostolique jusqu’à l’ordination du pape suivant.

    L’ouvrage paraît avoir été compilé par des clercs de second rang de la cour pontificale, qui ont mis par écrit les données concernant les premiers papes très longtemps après leur époque, aussi remarque-t-on nombre d’erreurs, qui pourtant ne diminuent pas l’intérêt de ce document comme source historique. Tout ce qui concerne les trois premiers siècles est révélateur de ce que l’on pensait savoir au Ve siècle sur l’Église primitive. À partir du IVe siècle, les compilateurs disposaient d’une documentation plus sûre, même s’il existe des erreurs et des incohérences.

    L’analyse du texte suggère l’existence de deux versions primitives de ce livre, antérieures au siège de Rome en 546. Par la suite le livre resta inaltéré. À partir du début du VIIe siècle (en gros le pontificat d’Honorius Ier) jusqu’à celui d’Adrien II, les notices sont contemporaines des papes concernées, rédigées peu de temps après leur décès, et peuvent être considérées comme fiables.

    Des chroniqueurs plus tardifs ont continué l’ouvrage à partir de 1100 environ jusqu’au milieu du XVe siècle, avec des informations d’une qualité variable.

    La multiplicité des auteurs et la très longue période au cours de laquelle le livre a été compilé ont rendu difficile la production d’éditions critiques de référence. Louis Duchesne et Theodor Mommsen en ont publié à la fin du XIXe siècle. Au XXe siècle, les traductions et les commentaires se sont focalisés sur le niveau d’exactitude historique des notices. L’édition de référence est celle de Louis Duchesne, avec des commentaires et mises à jour dans un troisième volume par Cyril Vogel. Duchesne tente de restituer un seul texte critique, tandis que Mommsen a fait le choix de procurer le texte de chacune des principales versions connues.
  22. Mandorle, (nom féminin)
    • Rejet de l'humaníté de Jésus.
    • (antagoniste : Adoptianisme.)
    • Certains théologiens que l'on nomme docètes (le grec dokeîn veut dire "sembler, paraître, ..." refusent purement et simplement l'idée d'incarnation, non pas parce que Jésus ne serait qu'un homme, mais, à l'inverse, parce qu'il ne peut être que Dieu ! Pour eux, Jésus est exclusivement divin et n'a fait que prendre L'apparence d'un humain. Tout n'était qu'illusion dans la vie de Jésus : en aucun cas le Verbe n'a pu se faire chair.
Author
Recamier
ID
146184
Card Set
Dicokato.txt
Description
Toutes sorte de mots ayant trait à la religion, catholique pour la plus grande part.
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